Sortie aux carrières de Caumont Samedi 24 février 2024.
participants : GSPCCDF (Nohann M - Stéphane V - Patrick H)
SCMNF (club de franconville )
Je ne devais pas avoir suffisament de souffle ce jour là car mon appel à sortie en carrière de Caumont ne fût que très peu entendu. Nous ne fûmes que 3 malheureux participants pour cette escapade.
Heureusement le club de Franconville (SCMNF) avait prévu lui aussi une sortie aux carrières. Nous en profitons donc pour fusionner ce samedi 24 fevrier 2024.
Rendez vous est prévu entre 9h30 et 10h sur les quelques espaces de stationnement en bord de Seine, le parking du pylone étant innaccessible pour cause de travaux.
Et c'est à cet instant que les ennuis commencèrent.
mais je laisse à Stéphane le soin de raconter la suite.
"Alors moi j'ai pas fait de photos
J'ai pas spéléoté non plus.
Voyez vous je suis arrivé en Normandie un peu avant 10h.
Le temps était magnifique.
Le soleil jouait sur les flots de la Seine en faisant un long méandre scintillant. Les mouettes piaillaient, quelques cygnes comme nous, profitaient du soleil, nous réchauffant les os.
Le vent caressait nos joues.
Un premier matin du monde.
Et dans ce décor magnifique où tout n'était que luxe et beauté, qu'est-ce que je ne vois t-y sur le bas côté de la route : le Patoche avec un petit jeune.
J'ai des manières et de l'éducation, donc je m'arrête pour leur souhaiter le bonjour, et là semi-piteux le petit vieux me dit qu'ils sont bin dans l'embarras vu que le gamin il a oublié sa quincaillerie à la maison et que donc il ne leur restait plus qu'à s'en retourner
Le petit tout penaud répétait inlassablement "papy je suis désolé papi je suis désolé", tandis que le papy rouge de colère à la limite de l'appoplexie avait déjà sorti la clé à molette et le démonte pneu.
Alors, sentant le fait divers arriver, tel un chevalier de l'ancien code défendant la veuve et l'orphelin, n'écoutant que mon infinie bonté, mon immense gentillesse et mon altruisme légendaire, je décidais donc de leur laisser ma quincaillerie mon casque et la lumière et de rentrer à la maison après avoir pisser un coup, car même les demi-dieux ont des besoins naturels
Je fis ainsi d'une pierre trois coups :
- 2 heureux
- évité un drame qui aurait pu causer du souci à la maréchaussée
- le patoche qui se retrouve endetté à mon regard sur plusieurs génération.
Accessoirement j'ai évité de me ridiculiser lors de la grimpée des chocottes vu l'état de mon souffle court et de mon entraînement inexistant
Une bonne journée finalement"
Ce jour là, il était prévu d'èquiper plusieurs sites. Dans la carrière des maquisards : (la Luxure et le Balcon) et dans la grande carrière : (le puits des Chocottes et le puits du comte Albert)
Après ces péripéties,je me retrouvais donc seul du GSPCCDF avec Nohann. Nous avons rejoint aLain et une partie de l'équipe du SCMNF au puits du comte Albert pour l'èquipement.
nous avons découvert la manière d'abouter la cordelette à la corde au moyen d'une chainnette de boucles afin de faire passer la corde dans l'anneau en haut du puits et de récuperer celle ci pour effectuer l'ascension.
Après une montée descente, il etait l'heure des frugalités. une fois les sandwichs engloutis nous voilà partis nous degourdir au puits des chocottes. C'est un beau puits de 40m plein pot. Nohann à abdiqué.
ensuite retour au maquisards pour s'essayer à la super vire du Balcon. Instalation par Eric d'une vire impressionnante d'une trentaine de mêtres avec deux parapluies belges. plusieurs échapatoires sont prévus sur la vire pour les moins téméraires.
J'ai déséquipé la luxure et nous nous en sommes retournés à nos pénates sur le coup de 18h.
Je remercie chaleuresement le club de franconville et bien sur Stéphane sans qui tout ceci n'aurait put être possible. Nous avons passer une agréable journée qui pourtant n'avait pas commencée sous les meilleurs auspices.
A refaire bien sur.
Pat Hissette